Ayant passé mon unique matinée à revoir mille choses, avec une mélancolie toujours croissante, sous ces nuages d’hiver, – j’avais oublié ce vieux jardin et ce berceau de vigne à l’ombre duquel s’était décidée ma vie, et je voulus y courir, à la dernière minute avant le départ de la voiture qui allait m’emporter pour jamais.
Le Roman d’un Enfant
ReplyDeletepar Pierre Loti
(Le Testament français par Andreï Makine, page 327)